ÇáãäÊÏì ÇáÒÑÇÚí ááãåäÏÓ ÚáÇá ãÍãÏ
åá ÊÑíÏ ÇáÊÝÇÚá ãÚ åÐå ÇáãÓÇåãÉ¿ ßá ãÇ Úáíß åæ ÅäÔÇÁ ÍÓÇÈ ÌÏíÏ ÈÈÖÚ ÎØæÇÊ Ãæ ÊÓÌíá ÇáÏÎæá ááãÊÇÈÚÉ.

?Qu’est-ce qu’une prairie

2 ãÔÊÑß

ÇÐåÈ Çáì ÇáÃÓÝá

äÞÇÔ ?Qu’est-ce qu’une prairie

ãõÓÇåãÉ ãä ØÑÝ ÚáÇá ãÍãÏ ÇáÃÍÏ ÃßÊæÈÑ 07, 2007 3:16 am

Ce sont les premiers explorateurs français qui ont appelé « prairies » l’ensemble des étendues herbeuses de l’Amérique du Nord. On peut définir les prairies
comme des communautés biologiques où l’on trouve peu d’arbres ou d’arbustes, mais surtout de l’herbe. On compte 7 500 espèces d’herbes dans le monde. Les conditions qui favorisent un couvert herbacé : un sol sablonneux, une humidité faible, du feu et du vent.
Lorsqu’on regarde l’étendue ondulante d’herbes et de fleurs sauvages couvrant
la prairie, on n’aperçoit qu’une infime fraction de l’ensemble de la prairie, soit environ 15 %. Les prairies se composent de trois couches : les racines, le sol et les herbes.
Les racines

La surface de la prairie dissimule une incroyable communauté. Une grande
partie de ce qui se déroule dans une prairie survient sous le sol, à l’abri de l’effet asséchant du soleil et du vent. La couche de racines est plus prononcée dans les prairies que dans tout autre grand écosystème. Pour survivre à la sécheresse et
aux tempêtes de vent, les plantes de la prairie ont développé des systèmes radiculaires étonnants, qui atteignent parfois jusqu’à sept pieds (plus de deux mètres) de profondeur. De nombreuses herbes possèdent des tiges souterraines qui servent à emmagasiner les nutriments et à former de nouvelles plantes.
Le sol
Le sol est soumis à une faible intensité lumineuse et à des vents réduits pendant
la saison de la croissance. Même si l’herbe bouge dans un mouvement de vagues dans le vent, l’air est peu agité au niveau du sol. Les prairies accumulent une couche de plantes mortes et en décomposition, la « litière ». La litière est
bénéfique car elle retient l’humidité et en crée. Une litière trop abondante, toutefois, entraînerait une végétation plus faible et c’est pourquoi les feux sont bénéfiques aux prairies, de même que le broutage, dans une certaine mesure.
Les herbes

La hauteur et la densité des herbes varient d’une année à l’autre, en fonction des précipitations. Au fur et à mesure que la saison avance, la couche herbacée
traverse diverses étapes de croissance, produisant un mélange d’herbes, d’arbustes et de fleurs sauvages (ou de plantes herbacées dicotylédones). L’anémone des prairies, par exemple, et le fraisier sauvage, sont des plantes
basses qu’on trouve au début du printemps. Au fur et à mesure qu’on progressedans la saison, ces plantes sont rapidement dissimulées par des plantes plus hautes, comme le barbon fourchu.
Les plantes dont la croissance est hâtive et qui tirent profit de l’humidité printanière avant d’entrer en dormance dans la chaleur estivale sont considérées comme des plantes d’hiver. Au fur et à mesure que l’automne avance et que les températures fléchissent, ces plantes reprennent leur croissance et refont leurs réserves de nutriments avant l’arrivée de l’hiver. D’autres plantes, celles de saison chaude, se sont adaptées aux étés chauds et au faible taux d’humidité en modifiant la façon dont elles produisent des nutriments dans leurs feuilles et leurs tiges. Leur métabolisme exclusif leur permet de croître pendant la saison chaude et sèche sans perdre leur précieuse humidité.


ÚÏá ÓÇÈÞÇ ãä ÞÈá ÚáÇá ãÍãÏ Ýí ÇáÃÍÏ ÃÈÑíá 13, 2008 12:04 am ÚÏá 1 ãÑÇÊ
ÚáÇá ãÍãÏ
ÚáÇá ãÍãÏ
ãÏíÑ ÇáãäÊÏì
ãÏíÑ ÇáãäÊÏì

ÐßÑ ÚÏÏ ÇáÑÓÇÆá : 138
ÇáÚãÑ : 38
ÇáÈáÏ : ÇáÌÒÇÆÑ
ÇáÚãá : ãåäÏÓ ÏæáÉ Ýí ÇáÚáæã ÇáÒÑÇÚíÉ
ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 03/09/2007

ÇáÑÌæÚ Çáì ÃÚáì ÇáÕÝÍÉ ÇÐåÈ Çáì ÇáÃÓÝá

äÞÇÔ ÑÏ: ?Qu’est-ce qu’une prairie

ãõÓÇåãÉ ãä ØÑÝ ÚáÇá ãÍãÏ ÇáÃÍÏ ÃßÊæÈÑ 07, 2007 3:28 am

Faune
En plus d’un large éventail de plantes, la prairie indigène abrite une faune variée comptant plus de 1 500 espèces. Cette communauté faunique se compose de gros et petits mammifères, oiseaux, insectes, reptiles et amphibiens, sans compter des centaines de sortes de microbes du sol. Certains se sont adaptés de manière exclusive pour pouvoir prospérer dans cet environnement, comme la buse et l’aigle, avec leur vision remarquable, ou encore, l’antilope d’Amérique et le chevreuil. Des teintes havane, un régime alimentaire herbivore, l’habitude de creuser et la capacité de survivre à la sécheresse sont toutes des caractéristiques qui aident les animaux de la prairie à se reproduire dans un environnement plat, dépourvu d’arbres. Parmi les herbivores qui habitent la prairie, citons le bison, le wapiti, le lièvre, le gaufre gris et le campagnol. Des carnivores comme la belette, le blaireau, le renard roux et le loup maintiennent l’équilibre entre la population de phytophages (mangeurs de végétaux) et le reste de la communauté écologique. Comme les arbres sont si rares, de nombreux animaux et oiseaux se font un nid parmi les petits arbustes ou à même le sol. Les animaux fouisseurs, comme le gaufre gris et la fourmi, aident à ameublir le sol en le creusant, entraînant les nutriments qui se trouvent à la surface du sol dans les couches plus profondes. On trouve également dans cette communauté remarquable toute une variété d’araignées, de coléoptères et de papillons. Chaque créature qui habite la prairie contribue à l’équilibre d’un système qui permet à la vie de s’y perpétuer.
Avec la disparition de l’habitat des prairies, de nombreuses espèces fauniques disparaissent aussi. Un tiers des espèces menacées du Canada vivent dans les prairies. Parmi les espèces des prairies qui figurent aujourd’hui sur la liste des espèces menacées du Manitoba, citons le bruant de Baird, la chevêche des terriers, l’hespérie du Dakota, la buse rouilleuse, la pie-grièche migratrice et le pluvier siffleur.
Processus naturels
Le broutage et le feu sont deux grands processus naturels à l’oeuvre dans les prairies d’Amérique du Nord. Leur suppression peut avoir des conséquences malencontreuses pour l’écosystème. La diversité chuterait, la prairie serait envahie par les arbres et la litière s’accumulerait, ce qui pourrait réduire la croissance des plantes et étouffer les espèces à croissance lente.
Feu
Les données historiques indiquent que la majorité des prairies indigènes ont été brûlées régulièrement. Si nombre de ces incendies ont été provoqués par la foudre, d’autres ont été allumés accidentellement ou délibérément par les Autochtones. Toutes les espèces qui vivent dans les prairies ont évoluées avec les feux et ce processus joue un rôle bénéfique dans cet environnement. Le feu détruit la végétation morte et en décomposition, libérant des nutriments et dégageant le sol pour que les graines puissent y germer et les jeunes plants s’y installer, ce qui revitalise la prairie. Le feu peut hausser la diversité et tenir en respect les espèces envahissantes. Par conséquent, il faut utiliser le feu comme un outil de gestion des écosystèmes protégés des prairies. Toutefois, pour ce faire, il faut choisir avec soin le moment, l’ampleur et la fréquence des feux. Le feu pourrait nuire à une espèce s’il survenait, par exemple, pendant la croissance printanière, la production du feuillage, la floraison, ou encore, pendant la production semencière.
Broutage
Pendant que les étendues herbeuses des Prairies se développaient, les troupeaux de wapitis, bisons et autres animaux de pâturage faisaient de même. Nomades, les troupeaux broutaient la meilleure herbe, puis cherchaient un nouvel endroit où s’alimenter. Ces déplacements perpétuels apportaient à la prairie indigène fertilisant, mode de dispersion des semences et périodes saisonnières de repos qui lui permettaient de récupérer et de refaire sa réserve de nutriments. À la fin du XIXe siècle, les colons européens commencèrent à faire brouter leur bétail dans la prairie. La prairie indigène s’est dégradée en raison d’une mauvaise gestion, comme le broutage continu à long terme. De plus, de nombreuses régions autrefois occupées par la prairie sont aujourd’hui cultivées, en raison de la richesse du sol. Pour préserver la prairie, il ne suffit pas de la laisser en jachère. Si on l’utilise peu ou pas du tout pour le broutage, la litière peut s’accumuler et modifier les conditions du sol, empêchant la croissance de nouvelles plantes et favorisant les espèces tolérant l’ombre. Les effets indirects du broutage comprennent la modification du sol et de la végétation causée par le piétinement des ongulés et leur habitude de se rouler dans les creux du sol; par les trous creusés par les animaux, et par le dépôt de matières fécales. La nature du broutage peut avoir des répercussions importantes, selon que l’animal est un brouteur généraliste (qui broute les espèces selon leur abondance ou qu’il broute les espèces dominantes d’une communauté) ou spécialiste (qui sélectionne les plantes qu’il consomme). Le broutage ininterrompu peut bouleverser irrémédiablement la composition des espèces des prairies. Le broutage par rotation par des animaux indigènes ou domestiqués peut se révéler essentiel à la santé des Prairies.

Plantes étrangères
Les plantes étrangères sont celles qui ne vivaient pas dans la région à l’origine et qui s’y sont établies par suite de l’activité humaine. Les effets de ces plantes étrangères vont de la coexistence pure et simple avec la communauté hôte jusqu’au déplacement d’espèces rares et à la perturbation des fonctions de l’écosystème. Un certain nombre d’espèces de plantes envahissantes se sont installées dans les prairies de l’Amérique du Nord et ont déplacé les espèces indigènes. On peut citer l’euphorbe ésule, le brome inerme, l’agropyre à crête et la phléole des prés. Nombre de ces espèces eurasiennes furent introduites à dessein pour augmenter la productivité de la prairie et améliorer la qualité du fourrage.
État des prairies
Les Autochtones avaient une attitude très sage face à la prairie et la multitude d’espèces qu’elle abrite. Ils tiraient des prairies de quoi se nourrir, se soigner, se vêtir et s’abriter. Avec l’arrivée des Européens en Amérique du Nord, la majeure partie des Prairies a été labourée. Des plantes européennes ont été introduites et, étant donné l’absence de mode de contrôle naturel, elles ont souvent fini par prédominer, au détriment des espèces indigènes. Avec l’augmentation de la colonisation, on a aussi assisté à l’expansion urbaine : routes, villes et chemins de fer ont rapidement formé un réseau qui a envahi toute la région. L’effet sur la prairie et ses habitants a été dévastateur. Le feu ne pouvait plus s’étendre librement pour recycler la prairie. Dans les années 1880, le grizzli des plaines et le coyote avaient disparu. Les quelque 60 millions de bisons et plus qui peuplaient la prairie ont été réduits à quelques centaines. L’habitat des prairies continue à se rétrécir, mettant en danger de nombreuses espèces de plantes, d’animaux et d’oiseaux.
La région des Prairies a perdu un habitat précieux à cause de la conversion des terres, la surexploitation des pâturages par les animaux domestiques, la gestion du feu, le drainage et l’introduction d’espèces étrangères envahissantes. D’autres facteurs comme la demande accrue de terres de culture, le développement
urbain, l’extraction du pétrole, de l’eau, du gaz naturel et du gravier, le changement climatique et une mauvaise gestion posent de grands défis pour la survie à long terme des prairies toujours présentes.
Coup d’oeil sur l’avenir
Les pressions toujours plus fortes de l’activité humaine pourraient, avec le temps, éliminer la prairie, si on ne fait aucun effort concerté pour la préserver. Ce n’est qu’en comprenant bien et en sachant apprécier l’histoire humaine et biologique des prairies, de même que les formes de vie uniques et irremplaçables qui les habitent, qu’on peut espérer les préserver pour les générations à venir.
Questions :
1. Quelles sont les conditions qui favorisent le couvert herbacé?
2. Quels genres d’animaux sont adaptés à l’environnement des prairies?
3. Quels sont les deux grands processus naturels à l’oeuvre dans les prairies d’Amérique du Nord et en quoi sont-il bénéfiques à ce type d’écosystème?
4. Qu’est-ce qu’une plante étrangère et quels sont ses effets sur la prairie?
5. Comment les prairies ont-elles été détruites par le passé et quelles sont certaines des menaces auxquelles elles font face aujourd’hui?
ÚáÇá ãÍãÏ
ÚáÇá ãÍãÏ
ãÏíÑ ÇáãäÊÏì
ãÏíÑ ÇáãäÊÏì

ÐßÑ ÚÏÏ ÇáÑÓÇÆá : 138
ÇáÚãÑ : 38
ÇáÈáÏ : ÇáÌÒÇÆÑ
ÇáÚãá : ãåäÏÓ ÏæáÉ Ýí ÇáÚáæã ÇáÒÑÇÚíÉ
ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 03/09/2007

ÇáÑÌæÚ Çáì ÃÚáì ÇáÕÝÍÉ ÇÐåÈ Çáì ÇáÃÓÝá

äÞÇÔ ÑÏ: ?Qu’est-ce qu’une prairie

ãõÓÇåãÉ ãä ØÑÝ scorpion ÇáÎãíÓ ãÇÑÓ 27, 2008 12:53 am

Merci Beaucoup pour ces explications allal
Scorpions
www.salsad.1fr1.net
scorpion
scorpion
ÒÑÇÚì ÌÏíÏ
ÒÑÇÚì ÌÏíÏ

ÐßÑ ÚÏÏ ÇáÑÓÇÆá : 2
ÇáÈáÏ : DZ
ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 27/03/2008

http://www.salsad.1fr1.net

ÇáÑÌæÚ Çáì ÃÚáì ÇáÕÝÍÉ ÇÐåÈ Çáì ÇáÃÓÝá

ÇáÑÌæÚ Çáì ÃÚáì ÇáÕÝÍÉ


 
ÕáÇÍíÇÊ åÐÇ ÇáãäÊÏì:
áÇÊÓÊØíÚ ÇáÑÏ Úáì ÇáãæÇÖíÚ Ýí åÐÇ ÇáãäÊÏì